lundi 16 octobre 2017

Harvey Weinstein : clap de fin !

Crédits photo : David Shankbone — Travail personnel 


Vous ne pouvez pas être passés à côté du nouveau démon d’Hollywood. Après Cruella, le Joker, John Doe et Hannibal Lecter, place à Harvey Weinstein, producteur de cinéma américain à qui l’on doit notamment Pulp fiction. Depuis quelques jours, les langues se délient et la polémique enfle à grand train à mesure que les accusations d’agressions sexuelles, viols ou tentatives de viol pleuvent à l’encontre de l’ex-producteur tout-puissant. De nombreuses actrices du monde entier de Rose Mc Gowan aux Judith Godrèche ou Léa Seydoux nationales révèlent les horreurs qui auraient été infligées aux actrices par ce supposé mégalo prédateur sexuel.

Comme beaucoup d’hommes nourris du pouvoir conquis, bouffis par l’orgueil et la frustration née d’un constat de médiocrité, Harvey s’est pensé au-dessus des lois et de l’humanité en imaginant que ces êtres sur deux jambes gravitant autour de lui étaient, comme le reste dans ce monde où tous l’adulent(aient), prêts à consommer. Aujourd’hui, le supermarché a fermé ses portes et Harvey doit quitter ses cieux pour affronter la « dure réalité », l’heure est venue de payer.

Évidemment les faits relatés ne peuvent que susciter l’écœurement, l'indignation mais aussi le dépit car si révélateurs d’une ambiance sociale qui peine à évoluer en dépit de tous les slogans scandés et des bonnes intentions. Néanmoins, le scandale qui fait grand bruit a comme un goût de mascarade expiatoire. En effet, du jour au lendemain, Harvey se retrouve remercié par sa propre société, chassé de l’Académie des Oscars, jeté par sa femme, menacé de se voir retirer la légion d’honneur (comme quoi il faudrait vraiment penser à arrêter de la distribuer à tout va…), privé de dessert et j’ai même entendu dire que Monop’ envisageait de désactiver sa carte de fidélité. Loin de moi l’idée d’exprimer la moindre compassion à son égard. J’espère que ses avocats à 1 million de dollars n’empêcheront pas la justice de faire son travail et qu’il subira la lourde peine qu’il mérite.

Toutefois, il est également dur d’avaler l’hypocrisie ambiante et bien pensante du monde du cinéma comme de tout microcosme dans lequel le pouvoir fait loi au détriment des plus faibles ou des non avertis. Ce qui choque tout autant que les actes d’un criminel, c’est la cour de protecteurs dont il dispose et qui permet son règne. On peut en effet s’interroger sur la possibilité de perpétrer de tels actes sous l’unique influence de la menace. Menacer une actrice de la blacklister du monde du cinéma n’aurait évidemment pas suffi sans l’omerta entretenue par ceux qui savent, ceux qui voient, ceux qui couvrent, ceux qui empêchent de parler, ceux qui banalisent pour garder leur place, gravir les échelons ou parce qu’après tout ce n’est pas si grave. Ceux qui ne se sentent pas coupables car trop habitués à vivre dans une société dans laquelle une femme peut gagner moins à compétence égale, dans laquelle une femme fait d’abord parler d’elle pour se qu’elle porte avant de faire parler d’elle pour ce qu’elle dit ou fait, une société dans laquelle le naturel doit encore être contré à coups de loi sur la parité pour être chassé.

Cette affaire m’a d’ailleurs rappelé un épisode de la série française « Dix pour cent » dans lequel Juliette Binoche dans son propre rôle refuse les avances d’un magnat du CAC 40 investi dans le financement du cinéma et réputé pour faire ou défaire les carrières d’actrices. On est certes outrés par le comportement de cet impuissant tout-puissant mais surtout écœuré par tous les autres qui refusent d’être scandalisés. La scène la plus marquante étant celle durant laquelle l’une des organisatrices du festival je crois (pardonnez mon approximation sur sa fonction), une femme donc, fait « subtilement » comprendre à Juliette Binoche que si elle souhaite continuer à tourner (dans des films), il faut qu’elle arrête de faire sa prude…

Aussi, j’ai peine à croire qu’Harvey ait abusé ou tenté d’abuser de la moitié d’Hollywood sans que cela se sache et soit entretenu. Les récents témoignages, qui d’un coup deviennent nombreux, laissent d’ailleurs à penser que cela était de notoriété publique. Aussi, pourquoi ce qui offusque tout le monde aujourd’hui ne faisait sursauter personne hier ?

Ne serait-il pas un peu trop facile de crier au loup quand celui-ci est tenu en joue par le berger après s’être tapé allègrement toute la bergerie ? Quand la réponse sera posée peut-être servira t-elle également pour les cas similaires et tout aussi niés qui ne manquent pas dans les sphères politiques ou dans le monde du travail.

mardi 1 août 2017

Emmanuel amuse l'été


L’été est bien engagé et l’insouciance devient l’uniforme imposé. Vêtements légers, teint hâlé et errance loin du quotidien prennent place avec fracas avant de se laisser terrasser par l’inévitable mois de septembre. Néanmoins, selon la bonne vielle technique du frapper au moment opportun, il convient de frapper quand la proie baisse la garde, les annonces gouvernementales s’invitent donc sans s’essuyer les pieds. 

Sans remettre en cause les habitudes, nous apprenons que le Président fraîchement élu ne mettra pas en œuvre bon nombre des arguments de vente de son programme dont ceux qui visaient la fameuse moralisation de la vie politique qui au mois de mai dernier était sur toutes les lèvres. Jusque là rien d’étonnant, « il dit ce qu’il ne fait pas », on poursuit donc dans la droite ligne des figures politiques qui minent un système susceptible de remettre en cause leur oligarchie. L’ambiance « nouvelle vague », « renouveau », « rupture des codes » aura finalement duré moins longtemps que la tendance chaussettes-claquettes. Cela dit, encore une fois, cela n’aura surpris que très peu d’entre nous. A l’instar des grandes entreprises qui veulent se donner des airs de start-ups en faisant tomber les cloisons ou en mettant de la couleur sur les murs et les canapés, le look n’a pas encore le pouvoir de changer les idéaux.

Ainsi, Emmanuel, le rebelle low-cost, a décidé de célébrer l’été en détricotant comme ses aînés les fédérateurs sociaux et en abusant du fameux sous-entendu : « Faut arrêter de faire la part belle aux assistés, il faut bien se serrer la ceinture pour redresser la France ». Ce que néglige notre cher Emmanuel, c’est que cela fait bien longtemps que certains n’en ont plus…de ceinture. C’est donc pantalon aux chevilles que ceux qui bénéficient des APL se voient sabrer de 5 euros l’aide accordée. Evidemment la raison me fait savoir que pour quelques-uns, cela générera la gronde sans réelle incidence sur leur mode de vie. Pour d’autres, ce sont les fruits et légumes qui se voient mis en danger dans le panier mensuel car pour certains bénéficiaires , 5 euros, ce n’est pas rien. 

Qu’importe, la règle générale et ses injustices ne sont pas encore au cœur des préoccupations politiques car cela serait trop de travail, de réflexion et ce n’est pas avec tous ces emplois fictifs que l’on peut abattre cette lourde de tâche. Néanmoins, ce qui titille réellement le sentiment d’injustice, malheureusement trop bien connu, c’est la question suivante : pourquoi encore et toujours commencer par là. Prendre en priorité à celui qui a moins et occulter toute réflexion sur l’amélioration des conditions de vie tellement promise. Ce constat peut sembler démago tellement il est répétitif depuis la nuit des temps, mais il n’en demeure pas moins agaçant car il vient gonfler ce sentiment d’impuissance, père de toutes les frustrations. 

On tente de se consoler en se disant qu’on n'a pas cautionné par notre vote mais le résultat est le même, on subit et on poursuit en espérant une révolution sociale. 

Espérons que l’été sera chaud car le quinquennat sera glacial pour ceux qui ne paient pas l’ISF. UNE société civile a pris le pouvoir mais les objectifs restent les mêmes. Avant, cette société civile minoritaire votaient pour des pères protecteurs et dorénavant, elle décide pour elle-même car comme dirait l’autre, on n’est jamais mieux servi que par soi-même.

dimanche 23 juillet 2017

Yoom Dim Sum, le resto yummy !

Crédit photos : Yoom - Mathieu Kermabon

Depuis quelques jours, ce sont les pré-vacances. Autrement dit, celles des parents qui travaillent encore mais qui n’ont plus à demeure leur progéniture qui a délaissé les bancs de l’école pour les lits superposés de la colo ou pour les nids douillets délicatement préparés par les grands-parents. Bref, vous êtes temporairement sans enfants donc à vous la grève des fourneaux, les livraisons à domicile et surtout les restos !


Le temps vous étant compté, j’ai sélectionné pour vous un restaurant à ne pas manquer si vous êtes dans, proche ou de passage à Paris. Évidemment, vous pouvez profiter de cette découverte si vous n’êtes pas parents ou au contraire avec votre famille nombreuse mais je pense prioritairement à ceux qui veulent se préserver une sortie gustative détente et qui ne peuvent pas se louper, les occasions étant limitées.



L’endroit : Le Yoom Dim Sum. Depuis, l’ouverture du premier restaurant, il y a 7 ans, ils se sont multipliés dans la capitale sous l’impulsion de Mikaël Petrossian (de la célèbre lignée Petrossian, reine du caviar) et Benoît Guilbeault qui ont fait le pari de fusionner classiques de la cuisine asiatique et inspirations occidentales. J’ai eu la chance de découvrir le Yoom dans son restaurant récemment rénové de la rue des Martyrs dans le 9ème arrondissement de Paris.



La déco : qui dit rénovation dit esprit nouveau avec une décoration chaleureuse et forcément hype mais pas trop, juste ce qu’il faut pour se sentir bien dans un écrin parisien et asiatique à la fois. Mention spéciale pour le mur bleu canard apaisant.

Crédits photos : Kkiss

Crédits photos : Kkiss
Dans votre assiette : Des dim sum. Un ensemble de mets composé de petites bouchées issues de la cuisine cantonaise, initialement consommées lors du Yum Cha (« dégustation du thé »). En clair, des petites bouchées souvent vapeur aussi raffinées que variées pour une explosion des saveurs : poulet, bœuf épicé, bœuf fumé, etc. Il y en a pour tous les goûts sachant que le kiff absolu c’est de se composer une table généreuse autour de laquelle tout le monde peut picorer, goûter, propice à l'ambiance conviviale ! On a envie de tout goûter même les bouchées aux aspects novateurs comme cette brioche aux allures de burrata qui s’est révélée moelleuse comme un bon pain chaud fourré à la viande. Bref, j’ai TOUT aimé, aucune mauvaise surprise.


Crédits photos : Kkiss

Crédits photos : Kkiss

Crédits photos : Kkiss

Crédits photos : Kkiss
On y mange donc des dim sum mais on y boit aussi. Du thé bien sûr, chaud, froid, soft ou alcoolisé mais surtout subtilement aromatisé.

Crédit photos : Yoom - Mathieu Kermabon

Crédit photos : Yoom - Mathieu Kermabon

Crédits photos : Yoom
Et enfin, on y déguste aussi des dim sum sucrés, ce qui est parfait pour une reine du dessert comme moi, pour qui un bon repas n’est que s’il est clôturé par un bon dessert.
Crédits photos : Kkiss
Pour nous, ce fût dessert aux saveurs de pomme, citron et chocolat.

L’accueil : professionnel, rôdé et compétent. Le personnel est de très bon conseil pour faire vos choix, si vous les sollicitez.



Hâte d’y retourner...en famille cette fois !

Le Yoom Dim Sum
20 Rue des Martyrs, 75009 Paris







mardi 18 juillet 2017

Les indispensables de la salle de bains !

Crédits photos : Kkiss


2 mois d’absence et bientôt la clôture estivale…mais qu’est-ce que c’est que ce blog ! Et pourtant ce ne sont pas l’envie et les sujets qui manquent. Ce qui manque, c’est un Président qui enfin accéderait à ma requête : le passage à la journée de 36 heures : 12 heures consacrées au sommeil, 12 heures pour s’occuper de la maisonnée, 6 heures pour bloguer et enfin 6 heures pour travailler car il faut bien s’acheter de l’anti-cernes.

En attendant l’arrivée du Président prodige, j’ai décidé de me fendre d’un petit post beauté, vite fait bien fait. Pas seulement pour vanter le mérite de produits mais surtout pour partager 3 stars de la beauté qui ont conquis par leur efficacité. Me concernant, en matière de produits cosmétiques, il existe 3 catégories :
  • Ceux qui déçoivent par leurs promesses non tenues et te font juste regretter d’avoir rogné sur ton PEL pour finalement arborer la même tête ou le même corps qu’avant ;
  • Ceux que tu trouves sympa mais dont tu oublies le nom, passage éclair dans la salle de bains ;
  • Ceux qui révolutionnent ton quotidien ou du moins ta routine beauté pour atteindre le statut suprême d’indispensables de la trousse de toilette.

Les 3 produits que j’évoque aujourd’hui appartiennent nécessairement à cette 3ème catégorie et ne quittent plus ma salle de bains.

Présentation :

La pâte grise de Payot. On en entend parler sur tous les blogs depuis plusieurs mois comme de la crème miracle qui fait disparaître en une nuit les boutons ponctuels et disgracieux. Je ne serai pas aussi élogieuse mais je dois dire qu’elle accélère considérablement le cycle de vie du bouton qui peut potentiellement tuer votre semaine. Mais oui, vous le connaissez forcément ce bouton qui déjà se fait remarquer car avant même d’éclore il commence par vous faire mal. Ensuite, il s’épanouit en toute impunité et sort cette immonde tête blanche qui vous rebute. Celui que vous mourez d’envie d’éclater mais vous vous retenez pour éviter la belle cicatrice de guerre. 

La pâte grise a presque changé ma vie (oui, oui, allons-y franchement) en réduisant la semaine à 3 voire 1 jour. Elle assèche le bouton et peut même pour les moins résistants vous éviter l’étape tête blanche. Il vous suffit d’en appliquer directement sur le bouton une généreuse couche à l’aide d’un coton-tige et de laisser poser toute la nuit. 

Néanmoins, la crème miracle a quelques défauts : son odeur pas très sympa, sa texture épaisse et qui ne sèche pas donc à appliquer très tôt dans la soirée pour maximiser le temps de pause car bien souvent au réveil, la crème se retrouve sur votre oreiller ! Ces quelques défauts sont cependant minimes au regard de l’efficacité !

Crédits photos : Kkiss

Toujours pour la peau, l’éponge de Konjac. Je vous passe les détails sur sa composition mais globalement, il s’agit d’une éponge d’origine 100% naturelle qui une fois trempée dans l’eau devient douce et facilement malléable (un peu comme une éponge pour faire la vaisselle). 

De couleur différente au regard de votre type de peau (j’ai choisi la grise adaptée aux peaux grasses), elle peut être utilisée quotidiennement avec ou sans savon pour nettoyer la peau de votre visage. Elle exfolie ainsi régulièrement en douceur pour un grain de peau affiné et surtout moins d’impuretés. 

Crédits photos : Kkiss

Je suis encore loin de la peau parfaite mais il est vrai que depuis que je l’utilise j’ai constaté un effet luciole diminué (vive les peaux grasses) et des pores resserrés !


L’eye-liner liquide « Tattoo Liner » de Kat Von D. Avant toute chose, je ne suis pas une pro du maquillage et je peux être très vite impressionnée par un smoky bien réalisé ou une bouche savamment dégradée. En revanche, l’eye-liner, ça me connaît ! Maîtrisé depuis le plus jeune âge, c’est mon minimum syndical du maquillage. Sortir sans rouge à lèvres, sans fard et sans poudre, pas de souci (c’est même mon lot quotidien les jours de semaine…voire les week-ends) mais sortir sans eye-liner…c’est vraiment annonciateur des mauvais jours ! Nécessairement, j’en ai donc testé beaucoup, des eye-liners, des khôls et autres plaisirs. 

Je dois donc dire que le « Tattoo Liner » de Miss Von D réunit toutes les qualités pour être élu liner de l’année :
  • Application des plus simples. Un stylo à l'allure de pinceau avec une pointe souple et affûtée ;
  • Une résistance à toute épreuve ;
  • Un noir intense, parfait pour le regard à la Dalida.

Il n’y a pas à dire, l’effet « tattoo » est indiscutable.

Crédits photos : Kkiss
Et voilà pour la revue cosmétique de l’année. Vous savez maintenant que prendre dans vos valises avant l’été et même après car qu’on se le dise, voilà mes nouveaux indispensables ! Bon, sans, vous devriez quand même survivre, tout dépend de vos priorités.

dimanche 14 mai 2017

Le surprenant Café La Perle


Je pourrais tout simplement vous raconter comment s’est déroulé mon déjeuner au Café La Perle, décrire l’endroit, ce que j’y ai mangé et ce que j’en ai pensé. 

Néanmoins, difficile de coller à ce simple schéma pour vous parler de ma « véritable expérience » au Café La Perle qui n’a de cesse de surprendre à mesure qu’on le découvre. Motivée par @culturefoood qui n’avait pas manqué d’éveiller ma curiosité, j’arrive l’esprit et les papilles chargés d’envie avec le risque, comme pour un film tant vanté avant de l’avoir vu, d’être déçue. 

Au bout de la rue, j'aperçois la devanture sobre et somme toute classique du Café La Perle dans le branché Marais. 

Impression n°1 : « Ok, ça a l’air sympa comme beaucoup de brasseries parisiennes... Au moins, un resto qui ne se la pète pas ». En pénétrant dans les lieux, l'impression de banalité tend à se dissiper et colle de moins en moins à l’endroit puisque je me laisse une première fois surprendre par la déco vintage, pas le vintage par touches comme dans un magazine de déco, ni le vintage en avalanche comme dans le salon de ta vieille tante Naphtaline mais plutôt le vintage cosy, spontané, presque rassurant, un vintage de son temps qui déjà te donne l’impression d’être dans un endroit particulier. 


Je prends place et consulte la carte. Impression n°2 : carte de brasserie classique (croque-monsieur, bagels, etc) avec néanmoins une mention spéciale pour les cocktails healthy. 


Pourtant quelques indices se font gage de qualité dont : la mixité des profils. On y croise une population d’habitués variés, personnels de chantier avec casques de rigueur, acteurs de cinéma, habitants du quartier certains de manger comme à la maison. Vous me direz donc : une brasserie du coin de la rue, pas trop chère devenue le QG des riverains, cela n’a rien d’extraordinaire ! 


Mais, cela c’est sans compter sur la surprise du chef ! Car aux cotés de la carte « classique », trône sur le tableau noir accroché au mur, la carte du chef justement et pas n’importe quel chef : Christophe Rousseau, jeune chef qui a fréquenté les cuisines prestigieuses du Ritz et du George V. Dans le café La Perle, le jeune chef se lâche et offre la gastronomie à portée de tous. 

Mais après, un cocktail « bonne santé » rempli de fraîcheur, l’heure n’est pas encore à la pause gastronomique, nous avons droit à un tour spécial du propriétaire afin de profiter des œuvres artistiques qui habillent les murs et font du lieu une exposition contemporaine improvisée. Clou du spectacle, nous avons eu le privilège de visiter la Kiss Room, œuvre de l’artiste Mathias Kiss (lieu prédestiné donc pour Kkiss 😃), une chambre d'à peine 10 m² tapissée  du sol au plafond de 1 000 miroirs pour un effet profondeur et infini vertigineux. Et l’art n’étant pas fait que pour le plaisir des yeux, vous pouvez même louer la Kiss Room via Airbnb pour y passer la nuit.




Après ce voyage en espace inconnu, retour à table pour choisir et déguster les surprises du chef. Pour ma part, j’opte pour les linguines à la Carbonara. Encore une fois simple mais efficace. Il n’en restera pas une. 


Pourtant, pas très grande fan de viande, je dois avouer que j'ai lorgné à plusieurs reprises sur l’assiette de mignons de porc/ mini-fenouils de mon voisin ! 


Enfin arrive mon moment préféré…le dessert. Impression n°3 : choix basique avec mousse au chocolat, tiramisu, assiette de fruits ou crème brûlée. Sans grande conviction, je choisis la crème brûlée car aucun des desserts ne me tente vraiment (oui, je sais, je suis relou). 

Encore, une fois mon impression s’avère fausse et la surprise est au rendez-vous car la crème brûlée géante servie me fera complètement reconsidérer ce dessert que je ne regarderai plus jamais de la même manière.


Et voilà, la visite gastronomique s’achève, remerciements au fantasque propriétaire, Jean-Philippe l’homme à la casquette, quelques photos pour illustrer au mieux mes impressions et une furieuse envie d’y revenir avec mes proches. Mon carnet de bons plans s’agrandit…Tiens ça ne serait pas un acteur là-bas en train de siroter son café…


Café La Perle
78, rue vieille du Temple
75 003 PARIS









lundi 1 mai 2017

Le blogging, un art de vivre ?


Je ne peux le nier, je bafoue chaque jour les règles de base du blogging. Sacro-sainte discipline pratiquée en dilettante ou en professionnelle, spontanée ou aiguisée, il n’en demeure pas moins qu’à l’image de la société ou de toute communauté, elle est régie par des règles de bonnes conduites implicites, dictées ou érigées.


Pourtant chaque jour j’en transgresse quelques-unes, pas par esprit de rébellion (cette fois) mais tout simplement par flemme, par incompréhension mais surtout par manque d’envie de devoir faire ce qui plaît sans y prendre plaisir moi-même.

Ainsi,  je pêche chaque jour en me refusant à trouver une ligne éditoriale « cohérente ». Oui car pour bloguer, vous le lirez partout, il faut choisir son thème de prédilection afin que le lecteur « s’y retrouve ». Votre blog se doit donc d’être « mode », « culinaire », « littéraire », « lifestyle » ou que sais-je. Les fourre-tout papillonnant entre regards sur la société, avis sur un livre, un film, recettes, make-up, blabla sont donc à proscrire. Trop difficile pour moi de choisir car la vie étant cacophonie, je continue de faire cohabiter société et futilités.

De la même manière, la régularité tant appréciée n’est pas mon fort. J’ai pourtant tenté de m’y astreindre, à chaque nouvel an, après chaque rentrée, « cette fois, c’est sûr, je poste au moins une fois pas semaine ! ». Mais, le quotidien est plus fort et puis ça serait un peu comme de se dire, bon chaque semaine, j’appelle Martine…c’est mieux de s’appeler de manière spontanée et lorsque l’on a des choses à se dire.

Cela étant dit, je me suis rendue compte que les posts « mode » étaient bien rares sur ce blog fourre-tout ! J’ai donc décidé de compléter de ce pas la joyeuse pagaille avec un post fringues, un peu particulier en mode, « tu n’es pas une blogueuse si ».

Tu n’es pas un blogueuse si, tu n’as pas posé devant un rideau de fer :




Tu n’es pas une blogueuse si, tu n’as pas posé sur les marches de la BNF 




Tu n’es pas une blogueuse si, tu n’as pas posé dans la rue Crémieux :





Tu n’es pas un blogueuse si, tu n’as pas interdit à tout le monde de toucher à son assiette avant la parfaite photo (bon ok, ce n’est pas mode mais c’est si vrai).

Brunch - Le Pain Quotidien - Les Halles

Tu n’es pas une blogueuse si, tu ne te changes pas entre chaque shooting : bon ok, là j’ai failli…la même tenue pour toutes les photos…flemme donc marathon shooting improvisé le même jour en 1h00 chrono.

Cette fois, le bazar de ce blog est officiellement complet !

jeudi 20 avril 2017

B.Bell ou le fast-food 2.0



Bien souvent, nous tentons de manger le plus sainement possible. Ainsi, foodistas, vegans, accros au bio et autres adeptes de la green génération pullulent. Nouveau mantra : pour vivre mieux, vivons frais, vert et naturel ! Ça c’est dans l’air du temps. 

Néanmoins, parfois, tu connais la faim, la vraie ! Celle qui te donne envie de manger tout de suite, gras, bon, avec sensation de satiété immédiate garantie. Plusieurs possibilités s’offrent alors à toi : visite à ton ami Ronald, poulet élevé en batterie avec panure indécente ou encore le fameux kebab ! Ah oui, le kebab ! Jamais très loin, rapide et efficace.

Cependant, très vite les envies venues du bas se trouvent réfrénées par la raison qui te souffle : « Alors là, non seulement ton capital cellulite va sévèrement s'envoler mais en plus tu sais d’où elle vient cette viande ? Ce qu’elle contient ? Depuis combien de temps elle grille, grille, re-grille et re-re-grille ?? Et c’est pas l'illustre salade-tomates-oignons en fin de vie qui va rattraper le coup ! ». Du coup te voilà, ramené à la raison avec frustration en prime, condamné à finir un paquet de chips en guise de maigre compensation.

Et bien, rassure-toi, ce week-end, j’ai découvert LE restaurant qui te prémunira de toute nouvelle frustration de ce genre : B. Bell.

Qu’est-ce qu’on y mange ?

Pas de kebab à l’horizon mais comme la chaleureuse équipe qui gère l’endroit aime à le dire, ici c’est broche ! Avec des produits riches, frais et faits maison comme le pain mais aussi les frites. 




Ainsi, vous retrouvez dans vos plateaux des produits de qualité et originaux : comté AOC, confit d’oignon, sauce miel-moutarde et j'en passe, qui vous feront redécouvrir ou découvrir les plaisirs de la viande fraîchement grillée (car embrochée chaque matin). 


Tout est mis à disposition pour se laisser séduire par les combinaisons de saveurs concoctées par l’équipe ou innover en composant vous-même votre sandwich.


C’est où et c’est comment ?

A quelques pas de la place de la République, l’équipe de B.Bell nous a accueillis avec le sourire dans un espace authentique, convivial et à la décoration créative. Une grande salle permet aussi de prendre son temps pour déjeuner ou dîner tranquillement. 



Si le soleil est de la partie, il y a également une grande table extérieure.


Bilan ?

Validation absolue car la faim a été satisfaite et l’esprit dénué de tout remord. Un peu comme après un bon resto ayant permis au plaisir gastronomique de coiffer au poteau le gain calorique. Bravo aux deux frères créateurs du concept. Alors prêts à vous faire une broche ?

*****

B.Bell















74 Rue de Turbigo, 75003 Paris


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